mais que le volcan Martiniquais a préféré garder la tête dans les nuages … !
Ce jour-là restera, malgré Le nuage, exceptionnel! car nous avons marché, grimpé, soufflé, regardé en-haut, en-bas, au loin, passé la tête dans les nuages, senti les particules d’eau nous rafraichir la peau et le corps échauffé par l’effort, mais nous avons aussi gouté à l’éclaircie, ou « presque » éclaircie, foulé le sol d’un sommet enveloppé par la présence vaporeuse du volcan, et eu ces petites étoiles dans les yeux car nous étions heureux de l’avoir fait !
Tout au long de l’ascension Le nuage nous accompagne, tantôt dense tantôt léger comme un voile glissant sur le dos de la montagne, il nous enveloppe et ne cesse d’adoucir l’atmosphère de ce sommet qui semble tour à tour rassurant ou inquiétant. Le paysage est en perpétuel mouvement, change, se dévoile et disparait sous le voile opaque, révèlant ainsi la masse imposante et fragile du volcan sur lequel en quelques secondes nous nous sentons à nouveau tout tout tout petit…
La montagne Pelée culmine la Martinique avec ses 1395m. Situé dans la partie nord de l’île, ce volcan est toujours en activité et est très surveillé. Omniprésente dans le paysage de Saint-Pierre, La Pelée (comme on l’appelle ici) veille, inquiète, rappelle par sa présence une histoire ô combien douloureuse… (c’est ici). Toute les rues semblent mener à La Pelée (en vrai il y en a 3) et nous choisissons la route de l’Aileron à la sortie de Morne-Rouge, pour y démarrer notre ascension.
C’est une randonnée de 4h30 environ, qui présente quelques difficultés en milieu de parcours notamment et lorsque le brouillard s’épaissit et rend le sol humide, il faut par moment s’aider de ses mains pour progresser dans les marches rocheuses. Première étape à l’Aileron, à 1107m, quelques éclaircies nous offrent à ce stade de l’ascension de magnifiques points de vue sur Saint-Pierre ou encore La Caravelle. Nous poursuivons ensuite jusqu’au plateau des Palmistes qui borde la Caldeira, longeons le cratère, à 1209m, et tout va bien … la tête dans les nuages, avec ce voile de fraicheur qui nous caresse la peau … ♡ …
Le brouillard s’est petit à petit épaissit, mais nous a également fait de jolies faveurs en se dérobant par moments, et n’a pas manqué de nous révéler une extraordinaire végétation constituée de fougères arborescentes, d’ananas montagne, de parterres de fougères, de discrètes petites fleurs colorées qui ressemblent à des étoiles …
Nous n’irons pas jusqu’au Chinois (le point culminant), le cône de 1902, celui auquel on accède par ce chemin en pente raide et très abrupte pour toucher le sommet à 1395m. La pluie se fait de plus en plus menaçante et va d’ailleurs nous accompagner sur le chemin du retour…. mais nous restons là, contemplatifs, devant ce grandiose et énigmatique paysage balayé par le va et vient des nuages …
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Wow les photos sont incroyables !
Il y a de très jolies photos !!
Très belle balade, ça donne envie, même avec ce brouillard ! De plus, qu’il est très photogénique !
la végétation est toujours aussi belle, et les paysages sont à couper le souffle, quelle belle expérience ! 🙂