une autre image de la Guadeloupe en 7 arrêts, à la recherche de petits paradis…

 

 

 

Je suis continuellement en train de découvrir et redécouvrir la Guadeloupe, j’aime m’éloigner des circuits balisés, prendre des chimen chyen (chemin de traverse), une route secondaire et flâner là où souvent on passe trop vite. La Guadeloupe regorge de trésors cachés, il n’est pas toujours nécessaire d’aller bien loin pour dénicher un petit coin de paradis et ici comme ailleurs il suffit de s’arrêter, d’ouvrir les yeux, d’apprécier et de siwoter  (profiter de) …

 

 

Aujourd’hui je n’ai pas envie de m’arrêter à 1 endroit mais de sillonner la Guadeloupe et de faire des haltes ça et là, à la découverte d’endroits inattendus ou simplement d’expériences qui laissent des souvenirs…

 

 

Nous connaissons la Guadeloupe et ses plages de sable blanc, noir, rose, orange et ses eaux turquoises, transparentes et toujours chaudes, nous aimons cette Guadeloupe verdoyante aussi, ces reliefs couverts de forêts tropicales, ces rivières et chutes d’eau nichées dans les creux de ces denses forêts, nous ne nous lassons pas de ces îles au large, paradisiaques et si dépaysantes… mais il y a aussi ces lieux uniques qui font vibrer l’île, ces petits bouts d’âmes nichés ici et là et qui donnent toutes ses couleurs à celle qu’on appelle « l’île aux belles eaux » …

 

 

Les Sauts d’Acomat, à Pointe Noire, ont ma préférence: ce bassin bleu turquoise dans lequel se jette une petite cascade est niché en contrebas d’une forêt, le mur de végétation d’une part et la rivière d’autre part lui confère une atmosphère de petit paradis dans lequel il est si bon de se prélasser. La lumière changeante modifie les couleurs du bassin, la végétation brille ou se teinte de nouvelles nuances de verts, les ombres en se déplaçant rafraichissent l’eau par endroit… les grands retrouvent leur âme d’enfant, les moins grands deviennent des aventuriers, chacun se laisse transporter par son imaginaire, tous se laissent porter par la magie du lieu…

 

  

 

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Se promener dans une bananeraie et se trouver là, entourée de ces grandes plantes aux imposantes feuilles vertes est un voyage en soi pour qui n’a pas grandit sous les tropiques… (car le bananier est bien une plante et non un arbre).  La banane en plus d’être délicieuse est incroyablement graphique! perdez vous dans une de ces nombreuses bananeraie et regardez de près ces couleurs, formes et textures…

 

      

 

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Au parc des Roches Gravées de Trois-Rivières, dont la végétation est par ailleurs dense et variée, on se replonge dans le passé à l’époque des premières civilisations précolombiennes venues s’installer sur l’île. Il y a environ 1600 ans, les indiens Arawaks arrivent en Guadeloupe et vivent de la pêche, de la chasse, de l’agriculture et laissent de leur passage des poteries et roches gravées.

 

 

Ces pétroglyphes, datés de 300 – 400 après J-C, sont des signes ou motifs gravés dans la roche. Ce sont des figures schématiques rudimentaires. Trois cavités pour la bouche et les yeux, des demi cercles pour les oreilles. On y voit également des polissoirs utilisés pour la confection des outils de gravure aiguisés par frottement sur les rochers. Le recours à l’eau pour polir explique que ces rochers polissoirs se trouvent à côté de cours d’eau.

 

 
     

 

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A Matouba, la Rivière Rouge est certainement une des rivières les plus froides de Guadeloupe, mais quelle jolie découverte en arrivant à cette petite cascade et ce bassin bleu niché dans une luxuriante végétation quelque part sur un versant de la Soufrière ! et cette corde suspendue parmi les lianes au-dessus du bassin qui tend les bras aux plus téméraires …

 

      

 

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Et que diriez-vous d’un pause siwotage les pieds dans l’eau…?

No comment… simplement imaginer cette eau à 28°, le soleil, les alizés, la Désirade en face, la Pointe des Châteaux à quelques centaines de mètres, le poisson grillé…

 

 

 

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Il y a des arbres incroyables en Guadeloupe dont le figuier maudit (un figuier étrangleur de la famille du ficus). Celui-ci est majestueux, il est situé à Petit Canal dans l’ancienne prison d’esclaves, non loin des marches aux esclaves. Cet arbre gigantesque a saisi l’intérieur de l’édifice en repoussant murs et plafonds, les racines ont envahi l’espace, détruit tout ce qu’il y avait sur leur passage. Portes et grilles sont les vestiges de cette prison habitée aujourd’hui par cet arbre aux racines tentaculaires qui viennent happer cet espace d’enfermement… pour mieux emprisonner les murs de la prison… Certaines histoires racontent même que les esclaves semaient des graines dans les murs, autour des moulins ou des habitations en guise de revanche future…

 

    

 

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Cela peut sembler très cliché mais il y a ce moment dans la journée où le ciel et sa palette de couleurs changent, ce moment où le soleil se couche et fait briller les yeux entre autre, mais également les éléments s’offrant à ces derniers rayons. Ce spectacle est des plus magiques sur la côte sous le vent et la plage de la Perle se prête si bien au jeu de cette formidable mise en scène céleste … 

 

 

quelques secondes plus tard…

 

 

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belle escapade aux amoureux de la nature, aux contemplatifs, aux curieux et à tous les autres…