Un aperçu de la Paz au sud de l’Altiplano, à 4000m d’altitude

 

La Bolivie, toucher du doigt un rêve andin, entre terre et ciel

Voyager en Bolivie laisse un souvenir impérissable. Traverser ce pays d’Amérique latine signifie flirter avec les plus hauts sommets du monde. Traverser des fabuleux paysages des Andes, des plaines grandioses et découvrir des volcans majestueux qui jalonnent le parcours. L’aperçu de ces 14 jours à sillonner le pays vous fera j’espère rêver à votre tour…

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Un peu de la Bolivie dans mon sac

J’ai tous les jours découvert à quoi pouvait ressembler l’émerveillement, j’ai marché les yeux grands ouverts. J’ai cherché des adjectifs pour décrire ces intenses sensations face à des paysages incroyables et inoubliables. J’ai compris que ce voyage allait laisser des traces dans les mémoires.

Mais c’est au retour que j’en ai pris la pleine mesure. En ouvrant mon sac. En libérant les odeurs des montagnes andines, des villes débordantes de vie et d’énergies.

En respirant les effluves des marchés de La Paz me ramenant aux doux souvenirs de nos lentes pérégrinations dans les rues très escarpées de la ville.

En me rappelant qu’il faut prendre son temps pour respirer, reprendre son souffle. En touchant ces tissus colorés, les aguayos. En prenant dans le creux de ma main le sel délicatement ramassé dans ce refuge du Salar.

En respirant la paume de ma main après avoir frôlé ces souvenirs je me rappelle… 

La Bolivie, ce rêve personnel

Je trie et redécouvre les photos, je souris, en suis même émue, me pince tellement j’ai du mal à y croire. La Bolivie, ce nom à la consonance ronde et musicale qui résonne dans ma tête, qui s’est un jour immiscé dans mon esprit jusqu’à en devenir plus qu’une envie, UN RêVE … qui je crois est né au Pérou. Ce jour où j’ai vu les sommets de la Bolivie depuis le lac Titicaca. Me voilà de l’autre côté du lac…

un rêve de découvrir cette ville incroyable nichée au fond d’une gorge accidentée à plus de 3600m, aux ruelles escarpées, aux maisons accrochées à flanc de montagne, où minibus et piétons se bousculent, où les cabines de téléphérique se déplacent comme des étoiles de couleur dans le ciel, où pauvreté, tradition, modernité donnent les couleurs à la cité andine …  La Paz

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Les hauteurs de La Paz 

La Paz est la capitale administrative la plus haute du monde. Elle est installée sur le plateau de l’Altiplano dans les Andes, à 3660 mètres d’altitude. Ses rues pendues, ses couleurs, ses téléphériques, ses montagnes à pertes de vue surprennent, intriguent et happent au premier regard.

Je me rappelle les sensations d’altitude des premiers instants. Le mal de l’altitude n’est pas un mythe, prendre son temps, respirer, se laisser le temps… mâchouiller des feuilles ou bonbons de coca (laissons les feuilles aux locaux, la méthode est un peu dure pour nos papilles) et prendre son temps encore. Mais malgré cette soudaine et dense fatigue, l’excitation et l’envie de découvrir cette ville des Andes me titille.

Les rues colorées, les sourires, les pentes raides qui semblent presque infranchissables nous tendent les bras. Nous nous perdons dans les rues et ruelles, de vendeuses de tissus, de jouets, de matériaux de bricolages, de cuisine jusqu’au marché aux sorcières, nous arpentons sans relâche les rues de La Paz. Il y a quelque chose d’absolument fascinant dans cette ville aux impressionnants dénivelés. Des conditions de vie, des cultures, des croyances et des quotidiens dictés par les règles induites par la nature, par cet immense territoire vallonné. 

   
    

La Valle de la Luna

Au fond d’une de ces vallée il y a La Valle de la Luna. Des paysages de pitons et cactus qui surprennent tant ils semblent irréels. Ce désert de stalagmites est né de l’érosion de la partie supérieure de la montagne. Nous sommes à une dizaine de kilomètres seulement du centre de La Paz. La nature a sculpté ces cheminée de fées telle une oeuvre d’art, dans laquelle il est possible de se promener.

 

À La Paz j’ai aimé regarder loin, très loin, même plus loin que les montagnes…

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Vers le lac Titicaca et Isla del sol

En longeant la Cordillera Real on se dirige vers le lac Titicaca et Copacabana pour embarquer sur un de ces bateaux et naviguer sur le plus haut lac navigable du monde à 3808m d’altitude. Avec une pause hors du temps à Isla del Sol. Ou peut être même avoir l’illusion que le temps s’arrête un instant.

Après plusieurs heures de navigation nous voilà sur l’Ile du Soleil, à plus de 4000 mètres d’altitude. Le relief est très accidenté et les terrasses sont aménagées pour l’agriculture. La plus grande partie de l’île est peuplée d’indiens d’origine Quechua et Aymara, lesquels s’occupent de l’artisanat, de la pêche et de l’élevage. Ici tout se fait à pied ou à dos d’âne, pour tout le monde et peu importe ce que l’on transporte. Le port se situe face à l’escalier très raide qui mène aux villages situés plus haut. Et l’ascension tout comme la découverte de la vue et du lac font partie de ces moments dont on se rappelle longtemps, que c’est beau!!! 

  
  

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Le désert, Salar de Uyuni

Comme dans un rêve, je n’ose plus cligner des yeux, ou alors parce que je suis éblouie par la blancheur aveuglante du Salar de Uyuni. Le Salar est une vaste réserve de sel qui provient des minéraux lessivés des montagnes. Se perdre dans les reflets du ciel sur cette étendue désertique, ou voguer entre terre et ciel sera notre infini plaisir pendant quelques jours.

Chaque instant y est magique, l’espace devient insaisissable tant les perspectives s’effacent. Le sol ou peut-être le ciel se dérobent sans cesse sous nos pieds et nos têtes. Les nuages se jouent si bien de nous! Le sel nous nargue en dessinant le sol presque impalpable sous sa fine couche d’eau.

Comme dans un rêve,  cet instant suspendu à grimper entre les cactus à Isla Incahuasi. Et puis de glisser à nouveau dans les nuages et de voir l’horizon disparaitre …

   
 
     

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Les grands espaces sauvages de Los Lipez

Découvrir l’immensité et la splendeur des grands espaces devient de jour en jour plus fascinant. Tout comme de sillonner cette région si sauvage de Los Lipez, aux formations rocheuses et aux reliefs qui changent aux fil des kilomètres. Des palettes de couleurs d’une infinie diversité s’offrent à nous, une végétation des hauts sommets qu’on ose à peine effleurer tant la nature est parfaite dans ces moments-là. Des volcans, des lagunes aux couleurs surnaturelles, des neiges éternelles, des geysers, des flamands, des lamas… des yeux qui pétillent… et tant d’autres images et sensations que je veux retenir de ces instants. 

   
  
 
      

♡   fin de l’expédition dans le sud Lipez   ♡

Un voyage dans le voyage

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C’est à bord de ce 4×4, précisément celui au paquetage orange, que nous avons traversé ces incroyables paysages, au rythme de multiples et intenses sensations qui nous font vibrer encore.

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Potosi, la richesse passée de la Bolivie

Après ces quelques jours dans le désert et sur les hauts plateaux qui jouxtent la frontière chilienne, nous reprenons la route vers La Paz. Mais pas sans escales bien sûr, car la route et longue et il y a encore tant à découvrir.

Escale à Potosi, à 4070m. Potosi a fondé sa richesse sur l’extraction d’argent, du Cerro Rico, et a connu des années d’opulence dont l’architecture témoigne encore. Mais la source s’est épuisée, les richesses aussi et la ville est restée figée. 

Nous sommes là comme dans un entre-deux, nous flânons et apprécions tout simplement. Nous reprenons notre souffle. Le retour du Salar prend du temps tant le dépaysement est saisissant. Et prendre son temps en voyageant le rend encore plus intense.

   

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Sucre

Nouvelle halte à Sucre, capitale constitutionnelle du pays où fut déclarée l’indépendance de la Bolivie en 1825. Après l’expédition dans le Salar et le sud Lipez, c’est ici que nous allons nous poser quelques jours et flâner encore.

Une ville à l’architecture coloniale blanche, distinguée et élégante. Une ville à l’atmosphère apaisante, avec des rues escarpées, des parcs et des montagnes au loin. Les marchés colorés lui confèrent une belle ambiance. Nous arrivons en plein carnaval et nous laissons entrainer par les traditions et l’euphorie qui règne ici.

        

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Ce premier récit est un aperçu qu’il me tardait de partager ici. Des coups de cœurs. Des grands moments. Des belles sensations …  à lire dans et entre les images…

Voilà notre circuit, des heures (beaucoup!) de bus, bus couchette, pas couchette, 4×4, taxi collectif . Jamais plus de 2 nuits au même endroit et toujours en toute autonomie, excepté dans le Salar et le sud Lipez où il est (presque) obligatoire de partir avec un chauffeur/guide. Ce dernier devenant même cuisinier à ses heures perdues. 

*  merci à celle qui s’amusait à filmer, à attraper son reflet, à voler de nuage en nuage, merci mon adorable voyageuse pour la vidéo de cette mémorable traversée du Salar   ♡

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