CARTE POSTALE DU CARNAVAL ANTILLAIS
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Carnaval 2019
Janvier et février : des mois très colorés grâce au carnaval en Guadeloupe…
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La Guadeloupe au rythme des festivités
depuis plusieurs semaines l’île de la Guadeloupe vit au rythme des tambours, des costumes colorés, des sons entraînants et des sourires… La période du carnaval est plus ou moins longue dans nos iles. Elle s’étend en effet du 1er janvier au mercredi des Cendres, le lendemain de mardi gras.
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De nombreux défilés sur l’île
Dimanche après dimanche le rendez-vous est donné. Chaque commune offre son spectacle. Pointe à Pitre reste le rendez-vous du dimanche soir. Il dévoile un carnaval différent… le mas… celui que je vous ai déjà raconté ici, et que je n’ai pas fini d’explorer… stay tuned…
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Il y a une multitude de formations et différents types de groupes qui caractérisent le carnaval de Guadeloupe. Les groupes à caisses claires, les groupes à peaux, les ti’mass et les groupes à synthé, sont les plus connus. Chacun entraîne la foule dans son ambiance, son style musical, son énergie…
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Certaines inspirations du carnaval de Rio
Les groupes à caisses claires s’inspirent du carnaval brésilien, avec des plumes, des paillettes, des couleurs. Ils utilisent des futs, des instruments à vents, des cuivres et teintent les rues le dimanche avec leurs rythmes et chorégraphies endiablées, qu’ils présentent également devant un jury qui chaque dimanche à la lourde tâche de leur attribuer des prix…
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La période du carnaval est riche et fructueuse. La créativité est de mise, et chaque sortie carnavalesque surprend, enchante, envoûte petits et grands. Chacun est libre de s’exprimer comme il l’entend. C’est le propre du carnaval aussi, se libérer des chaines, devenir autre et exprimer ce qui anime…
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Les groupes à peaux utilisent des tambours à peau d’animal (de cabri), des chachas, des conques à lambis, et sont précédés par des fouettards qui ouvrent le déboulé en annonçant l’arrivée du groupe, en chassant les esprits malveillants, en purifiant l’air avec l’encenseur qui déambule dans le groupe… en racontant une histoire, en véhiculant un message, en dérangeant, en interpellant le spectateur qui se sentira cependant rapidement happé par cette énergie dégagée…
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Les mas a po sortent en très grand nombre à la tombée du jour, la cadence du pas est rapide, la musique entrainante fait vibrer le sol sur leur passage… il y a quelque chose de mystique et de fascinant…
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quand la magie opère et transporte…
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CARTE POSTALE
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à l’heure des jours gras ici en Guadeloupe, je vous souhaite à tous de beaux moments à vibrer au rythme des couleurs du carnaval …
Bonjour Carla, quel plaisir de découvrir à nouveau cette année tes photos de Carnaval ! J’ai déjà dit ici comme j’admire la capacité que tu as à nous faire partager des ambiances dans les reportages que tu postes ici, mais je crois bien que ce sont tes séries sur les carnavals de Guadeloupe que je préfère. Sans doute pour être allée il y a longtemps dans cette île qui fait résonner en moi des fibres particulières… Je retrouve aussi dans tes photos des groupes à peau quelque chose de mystique, comme tu le dis si bien, que j’ai touché du doigt sur place. Le regard que tu poses sur cet événement est tout d’attention aïgue et sensible, et cela se sent, je trouve. Et tes photos, ambiances et cadrages sont tout simplement superbes !
Bonjour,
Je suis Antillaise et pour mieux vous situer, je dois vous affirmer que le carnaval est importé par les colons et nos musiques s’appuient bien sûr, sur les prestations (danses, etc.) d’anciens esclaves Africains (Congo, etc.), avec globalement, le Gwo ka. Selon certains, Il y aurait également de l’amérindien (caraïbes). Certains de nos costumes représentent les Africains, voire même les Amérindiens Caraïbes, auxquels certains groupes carnavalesques font hommage (par exemple « masques à roucou » faisant partie de la catégorie des « mas a po », en notant que les plumes dans les parades carnavalesques, représentent les Africains et les Caraïbes. Notre carnaval s’appuie sur notre histoire. de la Guadeloupe. Toutefois, si vous avez l’impression de voir certaines similitudes avec le carnaval Brésilien, c’est parce qu’au Brésil leur histoire est similaire à celle des Antilles, (il semble d’ailleurs que l’esclavage au Brésil aurait apparu avant). Notons de même, que les 1er danseurs de Samba étaient des esclaves africains.
Denebola
Super comme d’habitude, tu sais capter les bons moments et les costumes sont incroyables ! 🙂
Bonjour Carla, merci pour ces magnifiques photos dont je vais m’inspirer pour mon prochain roman ! Love karukera !
Merci beaucoup… je suis vraiment touchée de voir que l’histoire de mes photos inspire ainsi… je serai ravie de lire ce prochain roman aussi!