Voyager au Kerala est source de dépaysement au coeur d’une nature luxuriante en Inde du sud, entre plantations de thé, marchés et backwaters.
Le Kerala, la luxuriance de l’Inde du sud
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Après avoir sillonné les routes du Tamil Nadu, de temples en villes au passé et patrimoine riches en cultures et traditions,
nous découvrons le Kerala. Des paysages spectaculaires aux confins des montagnes et plantations de thé, une nature
luxuriante dans les backwaters, un accueil chaleureux chez l’habitant, cette région de l’Inde du sud est une douce et inouïe source de réjouissances.
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CARNET DE VOYAGE au Kerala
_ Kerala _
août 2019
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un voyage dans le voyage
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Voyager au Kerala me semble presque incontournable pour qui désire découvrir l’Inde. Cette mince bande côtière longe
la mer d’Oman et doit sa richesse à la diversité de ses paysages. Les montagnes couvertes de plantations de thé et d’épices,
les backwaters qui sont un complexe réseau de canaux au coeur d’une dense et sublime végétation tropicale et plusieurs
centaines de kilomètres de côtes et de plages en font un havre de paix loin de la frénésie des villes indiennes.
Les massages traditionnels ayurvédiques, les house-boats qui glissent au fil de l’eau ou encore le théâtre dansé
particulièrement ancré dans la culture au Kerala sont le reflet de cette belle mosaïque indienne.
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Voyage au Kerala
pourquoi aller au Kerala?
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Les plantations de thé de la région de Thekkady
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La culture du thé en terrasse, à flanc de montagne, ainsi que les plantations d’épices font la richesse de cette région montagneuse.
Les cueilleuses de thé travaillent et récoltent tant que cela est possible, c’est un travail difficile surtout lorsque les conditions
météo sont mauvaises. Le brouillard glisse au-dessus des plantations, les fait disparaitre et se dévoiler aussitôt,
une ambiance mystérieuse se dégage de ces sublimes paysages d’un vert étincelant.
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Le Kerala et la mousson
Voyager au Kerala au mois d’août n’est pas toujours recommandé à cause de la mousson. Les pluies diluviennes de ce mois d’août nous ont donné à voir un autre visage de l’Inde. La montagne s’est drapée d’un voile presque mystérieux, la forêt était malgré tout encore praticable même si certains chemins étaient barrés par des chutes d’arbres. C’est en quittant la montagne pour rejoindre la côte que les pluies se sont intensifiées. Les routes disparaissent petit à petit, les marchands surélèvent leurs étals, les sacs de sable font office de barrage, le niveau d’eau des canaux monte et happe les routes. Pantalons repliés jusqu’au genoux, les gens se déplacent calmement, transportent leurs affaires mais aucune agitation ne règne dans les rues. Les Indiens ne se mettent jamais en colère, ne haussent pas le ton, ils sont résilients et vivent avec la nature.
Voyager en Inde pendant la mousson reste cependant un choix très personnel en fonction des envies, de la perception que l’on a du voyage, et de ce que l’on peut accepter de vivre loin de chez soi. Je ne vous cache pas que j’ai aimé ces ambiances aussi, d’autant plus qu’elles sont très photogéniques. J’ai découvert le Vietnam pendant la mousson et ai été fascinée par ce qui se dégage de ces atmosphères, de la terre mais aussi de l’humain dans ces conditions.
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A Kumarakom, nous logeons chez une famille qui vit au bord de l’eau. Les enfants jouent ensemble à des jeux d’eau,
nos ados se prêtent au jeu et sont invités à participer, nos vêtements ne sècheront finalement jamais… mais ce n’est pas grave,
les rires et les souvenirs de ces moments partagés sont tellement plus précieux! C’est avec de l’eau jusqu’aux mollets
que je découvre quotidiennement cet environnement lacustre, entre deux averses, que je découvre les modes de vie des backwaters.
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La côte Malabar
Ce nom ne vous fait-il pas déjà voyager? j’ai comme l’impression de me glisser dans un rêve…
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Découvrir la délicieuse ville d’Alleppey et son marché
Le marché d’Allepey est comme tous les marchés indiens, très coloré et aux multiples saveurs. Dans le dédale des ruelles,
les marchands s’affairent dans et devant leurs échoppes. Les couleurs chatoyantes des tissus se mêlent à celles des
régimes de bananes, aux ananas, tomates, et oignons roses, mais aussi aux sourires. Une ruelle nous happe, ou plutôt une
famille très souriante, l’heure est au nettoyage et séchage de vêtements, vaisselles et meubles après les inondations de
ces derniers jours. Nous partons nous perdre dans ces ruelles colorées et fleuries, sans plus regarder l’heure, de sourires
en rencontres et peu importe la langue parlée, nous nous entendons…
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Les Backwaters du Kerala
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Les backwaters du Kerala forment un entrelacs de canaux, lacs et lagunes qui s’étire sur environ 900km à travers des
paysages luxuriants, une végétation tropicale, entre littoral et montagnes. Ces canaux sinueux reflètent les palmiers
qui se dessinent parfaitement à la surface de l’eau, et traversent des villages souvent accessibles uniquement en bateau.
La vie au fil de l’eau y est douce, les villes trépidantes, les klaxons des rickshaws (ou tuk-tuk) ne sont ici qu’un
lointain souvenir, tant la déconnexion est immédiate. Voyager en Inde en août à ce bel avantage de rendre
les canaux plus calmes. Les traditionnels houseboats sont amarrés à l’ombre des cocotiers; quelques ferrys publics,
pirogues et kayaks circulent au rythme lent des backwaters.
Au fil de l’eau
Je garderai longtemps en moi cette délicieuse sensation du temps qui ralentit sa course, de ce sentiment de glisser dans une autre époque, une autre histoire. Une histoire qui nourrit l’imaginaire avec des regards que l’on croise, des bras qui s’agitent pour saluer, des enfants qui jouent avec la nature, des vies qui s’organisent au fil de l’eau.
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Le Kathakali
La tradition des arts du spectacle est riche et enracinée au Kerala. Le Kathakali est une forme de théâtre dansé
qui raconte la lutte entre le bien et le mal. Les danseurs sont lourdement maquillés et content des histoires tirées
des textes sacrés de l’hindouisme avec des expressions du visages et des gestes très appuyés.
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Ne dit-on pas que l’Inde effraie et fascine à la fois ?
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A noter que le Kerala est l’un des états les plus riche du pays, avec un système de soin et d’éducation qui permet une meilleure qualité de vie. La pauvreté y est moins présente, les religions cohabitent de façon plus harmonieuse et l’on n’y ressent peu d’insécurité. L’accueil chaleureux et l’hospitalité kéralaise vous donneront simplement envie de prolonger le voyage.
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Kerala ou Tamil Nadu?
J’ai aimé ces deux régions d’une infinie richesse, dans les rencontres, les découvertes, l’histoire, la nature, la culture, le patrimoine et les doux moments de contemplation. J’ai par-dessus tout aimé découvrir l’Inde du Sud et finir le périple avec la découverte des backwaters, la lenteur induite par le rythme au fil de l’eau.
Comme un ultime voyage dans le voyage.
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ce voyage a été imaginé et tracé avec l’agence locale KST Kerala For Ever
Merci Carla pour avoir partagé toutes ces émotions et vos magnifiques images je me suis permis de partager le lien sur notre page facebook prenez soin de vous en ces moments difficiles pour tous espérant que l’on puisse repartir en voyage le plus vite possible Amicalement l’equipe KST Tours
Votre retour me touche beaucoup et merci d’avoir partagé ce carnet de voyage. J’espère qu’il sera porteur de doux rêves et de projets! ce voyage était tellement fascinant et riche en découvertes, ces souvenirs m’accompagnent encore et nous en avons bien besoin actuellement. Bon courage à vous aussi …
Merci beaucoup Bibchen pour nous faire voyager à travers ces magnifiques photos et tes commentaires. Un peu de douceur et dans ces temps si troubles nous fait beaucoup de bien. Prenez bien soin de vous et gros bisous.
C’est sublime ! Je connaissais la région de nom, je crois qu’un collègue m’en avait parlé, sa famille est originaire de Pondichéry. Les backwaters sont impressionnants, tout comme la mousson qui a toujours ce pouvoir de ma fasciner bien que je ne saurai dire si j’aimerai y être à cette saison ou pas. 🙂