c’est pour que nos yeux pétillent car la majestueuse « Vieille Dame » est aussi malicieuse …

 

 

 

L’ascension d’un volcan est toujours une aventure extraordinaire en soi et pour plus d’une raison, que se soit pour ce que l’on va découvrir une fois arrivé au sommet, pour la satisfaction de s’être dépassé physiquement, pour ce cheminement intérieur correspondant aussi à un état d’âme de randonneur dans sa connexion à la nature mais aussi car chaque instant de l’ascension émerveille, nous apprend tant sur ce que la terre a de précieux…

 

 

La Soufrière appelée aussi la Vieille Dame est située dans le parc national de Saint Claude en Guadeloupe, dans le sud de la Basse-Terre. Elle culmine du haut de ses 1467m, et souvent les nuages restent accrochés au-dessus d’elle et empêchent quiconque de la voir se découvrir et s’offrir ainsi… mais il y a des jours différents, et ce jour là était différent. C’était un vendredi, vendredi Saint plus exactement, mais c’était surtout avec la famille M que nous avons vécu ce moment mémorable.

Le soleil se lève, nous sommes sur la route à guetter le ciel, pas un nuage au loin, la Vieille Dame est là, imposante et majestueuse, elle veille… les routes sont de plus en plus tortueuses et escarpées, à cette heure matinale nous sommes assez seuls, et ça nous plait…

 

 

Quelle impatience de grimper, de plonger dans la forêt pour après environ 30min arriver à la Savane à Mulets (l’ancien point de départ fermé depuis le séisme de 2004).

 

 

Ce n’est que le début! nous sommes fins prêts, que des sourires sur les visages, toujours pas de nuages et l’objectif d’arriver avant qu’il y en ai un seul qui aurait la mauvaise idée de s’accrocher…

 

 

L’ascension n’est pas très difficile, il ne faut pas oublier de regarder où l’on pose les pieds mais surtout regarder autour de soi, au loin, très loin mais aussi tout près… la végétation change au fil de la montée, les montagnes se découvrent et offrent d’incroyables perspectives. Elle semblent posées là, alignées les unes à côtés des autres ou les unes derrière les autres, à offrir un versant à la lumière du matin alors que l’autre reste dans l’ombre et scintille avec la rosée matinale… les couleurs changent sans cesse, nous longeons des murs d’une luxuriante végétation, une faille aux couleurs presque surréalistes dans cet endroit là, une légère brume se glisse délicatement dans l’atmosphère, les reliefs sont de plus en plus marqués… que c’est beau…

 

               

 

Le sommet, La Découverte à 1467m, nous y voilà et toujours pas la tête dans les nuages, ou un peu quand même…! nous sommes heureux et « même pas mal »…

 

 

Le paysage est rocheux, presque lunaire, des fumerolles s’échappent ça et là… ce sont des vapeurs  sulfureuses qui sortent de profondes entailles et propagent une odeur d’oeuf pourri de souffre. Le gouffre de Tarissant duquel s’échappent les plus imposantes vapeurs de souffre est le plus imposant…

 

         
Nous restons bouche bée, des étoiles dans les yeux qui piquent et les narines qui chatouillent, l’émotion face à cet extraordinaire paysage est palpable…

 

 

 

✺   Mèsi vié madanm la   ✺ 

 

  

 

 

merci pour cette délicieuse journée … ♡